Les comportements alimentaires sont différents d’une personne à une autre. Il est difficile de définir exactement ce qui est normal, et ce qui ne l’est pas. Tout dépend des préférences en goût, des habitudes et pratiques alimentaires, des besoins de l’organisme, du rythme quotidien, du sexe, de l’âge, etc. C’est un peu comme aimer les fraises ou préférer les mangues. Toutefois, il existe certains troubles qui tapent à l’œil, dont l’hyperphagie.
De quoi s’agit-il ?
L’hyperphagie est un TCA, un trouble grave du comportement alimentaire. Ce tic se caractérise par l’ingestion d’une grosse quantité de nourritures, supérieure à ce qui serait classée « normale ». La prise alimentaire est à la fois excessive et compulsive, et ce, en un laps de temps très court.
Ce type de trouble diffère de la boulimie par l’absence de compensation. Ce qui fait : sans prise de laxatifs, sans vomissement, sans séances de sport, etc.
Ces perturbations touchent aussi bien les femmes que les hommes. Globalement, elles se manifestent durant l’adolescence ou à l’âge adulte (dans la quarantaine).
Les facteurs de risques
La nature du trouble varie avec le temps et suivant l’individu concerné. Généralement, il est question de mal-être, de manque de confiance en soi, de troubles sur de nombreux plans (biologiques, psychologiques, etc.), des affections psychiatriques, etc.
Les symptômes
On reconnaît facilement l’hyperphagie : l’individu ingère une importante quantité de nourriture, sans même en ressentir le besoin. Les crises sont assez fréquentes, pouvant survenir chaque semaine. Et malheureusement, les pulsions sont incontrôlables. Aussi, la personne qui en souffre est en détresse.
Les conséquences
Sachez que l’hyperphagie est un problème sérieux. Bien sûr, la suralimentation n’est pas bonne ni pour la santé, ni pour le physique.
L’accumulation de plusieurs calories entraîne une prise de poids rapide et considérable. Viennent également d’autres problèmes tels que les maladies cardiaques, l’hypertension, le diabète, etc.
Les répercussions sur la santé sont importantes, et peuvent être permanentes. On rencontre surtout l’indigestion, les douleurs d’estomac, etc.
Dans la majorité des cas, l’hyperphagie boulimique est sévère. La victime en souffre. À cause de cette mauvaise manie, elle a tendance à s’isoler. Elle perd le contrôle. Vulnérable en son genre, elle est d’office sujette à la dépression. Avec le moral bas, elle se retrouve plongée dans la culpabilité, la honte, et parfois même le dégoût pour elle-même.
De par cela, on rencontre aussi les conséquences psychologiques. La mauvaise estime de soi est la plus récurrente.
Pour toutes ces raisons, l’hyperphagie doit être prise au sérieux. Il ne faut en aucun cas négliger son étendue et son impact sur la vie de la victime, et même de celle de son entourage.
Comment s’en sortir ?
Il faut tenir compte de l’ensemble des causes de l’hyperphagie, afin de pouvoir la traiter efficacement.
Le massage, cet allié du bien-être, agit également sur les troubles du comportement alimentaire. La massothérapie est une alternative réputée pour apaiser le corps et l’esprit et remédier aux éventuels déséquilibres.
Dans tous les cas, l’idéal est de consulter un spécialiste, un coach en nutrition… L’accompagnement psychologique reste une option indispensable pour arriver à une prise de conscience de la victime.
Elle a besoin d’aide et de soutien, pour se rétablir petit à petit et repartir sur de bonnes bases alimentaires. En outre, elle doit apprendre à gérer ses émotions et tout tempérament d’ordre impulsif.
La médication, qui peut être un recours, doit servir de complément aux éventuelles approches choisies pour le traitement.
Quoi qu’il en soit, l’objectif est de trouver le bon équilibre. Le chemin ne sera pas facile. Accepter ce qui est pour pouvoir avancer et se reconnecter avec soi-même est le plus important. Il faut oser agir et demander de l’aide pour s’en sortir vainqueur.