Le culturisme : mode de vie et entraînement

culturisme

Chacun de nous a sa propre conception de la vie en termes professionnels. Les domaines d’application peuvent être d’ordre intellectuel, sportif ou artistique.

Cet article vous révélera ce qu’il en est du culturisme.

Le culturisme

Il est plus connu sous le nom commun anglophone « Bodybuilding ». Il s’agit d’une pratique sportive et artistique destinée à développer de façon significative les masses musculaires du corps. Le culturisme vise alors à les exposer au grand public sous forme de performance. La chorégraphie se fera sous forme de poses plastiques codifiées individuellement ou en groupe selon le cas du spectacle.

Actuellement, le culturisme est d’autant pratiqué par les hommes que par les femmes.

Mode de vie

Certaines personnes avancent que cette activité est une addiction, mais en réalité, elle émane principalement d’une passion. En effet, cela demande une volonté hors norme et l’adoption d’un mode vie très exigeant, d’où le terme « culturisme » qui implique une culture.

L’hygiène de vie est très importante dans le culturisme. Bien évidemment, cette discipline est faite pour des personnes en bonne condition physique, l’état de santé est donc crucial.

Au niveau alimentaire

Une alimentation variée et équilibrée doit être respectée.

La répartition des macronutriments se fait comme suit :

Les aliments consommés quotidiennement doivent comporter 40 % de glucides, 40 % de protéines et 20 % de lipides.

La prise d’aliments essentiels se fait : le matin au petit-déjeuner et les moments autour de l’entraînement (avant, pendant, après).

    • La consommation de protéines

Les aliments riches en protéines sont privilégiés comme le steak de flanc, le saumon, le blanc de poulet ou le filet de porc. Pour certains, la viande est substituée par du soja ou de la mycoprotéine.

Le matin, les jaunes d’œufs et les flocons d’avoine ou des céréales riches en protéines avec une boisson protéinée sont à l’ordre.

Entre les repas, les culturistes prennent des boissons et des barres protéinées.

Et notons que l’eau, également, tient un rôle crucial dans le maintien de l’organisme pour les individus sujets à des entraînements physiques intensifs.

    • Les fruits et légumes

Parmi eux, sont recommandés les brocolis, les asperges, les épinards et les pommes de terre.

Les fruits rouges sont conseillés, car ils contiennent moins de sucre.

Des compléments multi-vitaminés peuvent aussi être pris.

Le beurre, l’huile, les sauces grasses, les aliments industriels ainsi que les aliments à base de sucre raffiné sont interdits.

Au niveau comportemental

En effet, le culturisme requiert une grande maîtrise de soi et une discipline de vie bien définies pour atteindre des objectifs précis.

Au niveau mental

Le culturisme demande un état d’esprit armé de patience et de pensées positives.

Entraînement

Le culturisme ne se fait pas seulement par plaisir, mais également dans le but de faire des compétitions nationales et internationales. Un entraînement physique régulier et intensif est requis pour obtenir la bonne symétrie du corps.

Le nombre d’entraînements est de cinq (05) à (06) fois par semaine composé de deux (02) sessions quotidiennes à heures précises et fixes.

Les points essentiels

    • Le régime alimentaire ;
    • Le repos ;
    • L’augmentation progressive des poids.

Les phases d’entraînement

Les exercices au quotidien se focalisent sur le travail des squats, des pectoraux, des triceps, des épaules, du dos, des abdominaux et des mollets. Des exercices comme le saut à la corde et le vélo elliptique permettent de s’échauffer.

    • La prise de force

Elle consiste à soulever des charges lourdes à raison de trois à cinq répétitions avec un repos de trois à cinq minutes.

    • La prise de masse

L’entraînement implique le travail avec des charges lourdes combiné à des séances de cardio et de stretching.

Elle est composée de séries moyennes de 8 à 12 répétitions avec des charges mi-lourdes, puis d’un repos de deux à trois minutes.

    • La phase sèche

À quelques mois d’une compétition, soit environ 10 semaines, le bodybuildeur doit pratiquer une phase sèche afin d’éliminer la masse adipeuse pour harmoniser son corps. Le poids des charges à soulever diminue.

À la dernière semaine, la consommation de glucides s’arrête pendant trois jours. Puis, elle reprend trois jours avant le jour de la compétition.

Laisser un commentaire

Retour en haut